Quoi qu’il en soit, de nombreux Dihurnyans vinrent lui prêter allégeance et lui jurer leur soutien. La petite armée de fidèles qu’elle avait emmenés avec elle ne fit que croître. Elle acceptait même les Pégases et les simples Chevaux, se moquant à présent bien de leur origine, puisqu’ils l’écoutaient. Elle leur permit de vivre tranquillement dans le Château, et sur les Terres. Ce peuple qu’elle s’est constitué, nous l’appelons les Inalïs.
Ce sont ceux que l'on pourrait appeler actuellement les habitants de Dihurnya. Aussi sûr qu'ils ont prêté allégeance à Isië, leur vie est préservée, et ils sont libres de faire tout et n'importe quoi. Du moment qu'ils ne remettent pas en question son autorité, l'Elfe ferme les yeux. Cela donne lieu à de nombreuses frasques et une plénitude d'abus, mais puisque ce sont des Inalïs, personne ne dit rien...
Ils sont craints par la plupart des Dihurnyans qui ne font pas partie de ce groupe. Souvent particulièrement désagréables avec les autres chevaux, les Inalïs pensent -à tort ou à raison- que Dihurnya appartient aux forts, et qu'ils sont les forts. S'ils pouvaient diriger la moindre parcelle de terre, ils seraient les plus heureux. Et cette fois, effectivement, les plus forts. Souvent avides de pouvoir, la plupart d'entre eux en ont effectivement, offerts par Isië. Mais ce n'est que rarement dans le but de faire le bien...