Nous sommes les descendants des équidés qu’Isië a cru tuer en fermant ses souterrains. Nous vivons, reclus sous terre la plupart du temps. L’Elfe connaît notre existence, mais ne connaît rien de notre pouvoir. Alors elle nous laisse vivre en paix, pour le moment. Nous sortons parfois, mais ne révélons jamais notre identité. Et, nous aussi, nous avons notre Légende. Afin de venger Laulkhel, le fée mort sous les coups de la licorne, nous nous sommes mis à croire. A croire pour assurer notre survie et espérer un jour délivrer ces terres du joug d’Isië.
La première forme de résistance sur Dihurnya. Ce sont des équidés qui souhaitent renverser la Reine. Ils sont cachés dans les souterrains, enfermés par Isië. Cependant, ils ont trouvé des passages qui leur permettent de sortir. Il ne se mêlent pas trop aux autre Dihurnyans, car ils savent que croiser un Inalïs est synonyme de mort. En effet, l'Elfe connaît leur existence, mais ne se risquerait pas à les attaquer ouvertement. Par contre, s'ils sortent et qu'ils se font repérer... Elle est sans pitié. De nombreux Rêveurs ont disparu pour ainsi dire mystérieusement lorsqu'ils remontaient à la surface.
Ils sont parfaitement organisés autour du patriarche, et s'occupent de Petite Fée, qu'ils ont créée de toutes pièces. Ils ont cru qu'une nouvelle Légende pourrait prendre vie pour les sauver de la domination de la Reine, et ils ne se sont pas trompés. Pour le moment, ce n'est qu'une pouliche, mais elle a déjà de grands pouvoirs. Et ce n'est visiblement pas prêt de s'arrêter. Ils haïssent les Inalïs, et ne comprennent pas le choix de non-ingérence des Alcendras ou, pire encore, des Ektós. Mais ils ne feraient pas l'erreur de le dire à haute voix devant un inconnu, car cela révélerait immédiatement leur appartenance au groupe résistant.